L'accompagnement Commentaires fermés sur Handicap, dépression : quel accompagnement après une hospitalisation ?
Si de nombreux patients sortent de l’hôpital en étant guéris ou presque, d’autres auront besoin d’un suivi sur le long terme. C’est le cas notamment de certaines pathologies, comme la dépression nerveuse, mais également des personnes handicapées ou à mobilité réduite. Quels sont les dispositifs d’accompagnement possibles ?
En France, la dépression représente la première cause d’hospitalisation en psychiatrie. Ce palmarès malheureux s’explique, en partie, par un diagnostic trop tardif de cette pathologie. Résultat : les patients sont souvent admis pour des dépressions sévères qui requièrent une médication parfois lourde et un soutien psychologique étroit. La durée de l’hospitalisation variera en fonction de la gravité du trouble psychique, même si, en moyenne, le patient reste une quinzaine de jours au sein du service.
Mais après, qu’en est-il ? La fin de l’hospitalisation pour dépression constitue, en effet, une période de transition cruciale qui se doit d’être accompagnée par des professionnels. La continuité du traitement médicamenteux et psychothérapeutique est indispensable. Le suivi peut être opéré dans le cadre hospitalier ou par le médecin traitant.
Toutes ces mesures doivent absolument être mises en places et respectées pour éviter le risque de “rechute”. En effet, dans la moitié des cas, la dépression peut récidiver. Pourtant, il est possible de prévenir ce risque en améliorant son estime de soi, en évitant de s’isoler et en se faisant plaisir au quotidien par exemple.
Il n’y a pas que les troubles psychologiques qui requièrent un accompagnement au long cours. Certains accidents ou traumatismes physiques peuvent causer des handicaps majeurs nécessitant une longue convalescence. Cela peut être le cas, par exemple, pour des personnes présentant une paralysie partielle à la suite d’un accident vasculaire cérébral.
Dans ce cas, les patients peuvent être accueillis dans un service de soins de suite et de réadaptation (SSR) au sein duquel ils recevront une prise en charge adaptée après leur hospitalisation. Celle-ci s’articule autour de plusieurs grands axes :
Le but ? Aider le malade à retrouver une autonomie suffisante pour retourner vivre en milieu ordinaire, voire reprendre une activité professionnelle. Le patient sera alors entouré d’une équipe pluridisciplinaire composée d’infirmiers, de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes ou encore d’orthophonistes.
Ces derniers pourront également intervenir directement au domicile du patient. Ils pourront alors le conseiller et l’accompagner dans l’aménagement de son cadre de vie. Car en effet, en situation de handicap, il est très souvent nécessaire d’adapter son environnement : installation d’une rampe pour fauteuil roulant, élargissement des portes, modification des sanitaires, etc.
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