Incontinence et handicap : comment mieux la vivre ?

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L’incontinence désigne des fuites urinaires ou fécales qui se déclenchent contre la volonté de la personne touchée. Ces troubles ont diverses causes mais en situation de handicap moteur les problèmes d’incontinence ne sont pas rares.

L’incontinence chez les personnes atteintes de handicap moteur

Chez la personne handicapée moteur l’incontinence peut avoir plusieurs causes. Il est important d’étudier l’environnement et le contexte qui entourent l’incontinence pour bien en identifier les causes.

Une des principales causes d’incontinence est le manque de mobilité. Lorsque se déplacer est difficile il est fréquent de ne pas avoir le temps d’arriver jusqu’aux toilettes.

Certaines formes d’incontinences sont aussi liées à une perte de sensations dans le bas du corps. Dans ce cas là l’envie d’uriner ne se fait pas ressentir et la vessie se vide de son plein grès.

Chez les personnes paraplégiques l’incontinence intervient parce qu’il est impossible de contrôler les muscles déclencheurs de la miction. Cela entraine soit des contractions incontrôlables soit un écoulement très fréquent.

Comment gérer l’incontinence au quotidien ?

De nombreuses solutions existent pour gérer l’incontinence. Avant de choisir entre l’une ou l’autre, il est utile de discuter avec un professionnel de santé qui sera heureux de vous donner des conseils.

Chez les personnes atteintes de handicap moteur la rééducation du périnée est souvent impossible, mais de nombreuses autres solutions s’offrent à vous.

Sur le marché, de nombreuses protections contre les fuites urinaires vous protègent tout au long de la journée : slip ou culotte imperméable, protections anatomiques, coquilles pour hommes, etc. Et pour être tranquille la nuit il existe des alèses jetables ou imperméables qui protègent votre literie.

Des opérations sont aussi possibles. Et des médicaments peuvent traiter certains types d’incontinence. Attention cependant aux effets secondaires.

Quelques règles de vie simples pour éviter d’aggraver les problèmes d’incontinence

• Ne pas fumer : la toux déclenchée par le tabac fatigue encore plus les muscles contrôlant la miction.
• Ne pas abuser de l’alcool, du thé et du café qui augmentent le besoin d’uriner.
• Boire correctement (1.5 L par jour) car il est important de ne pas se déshydrater et de maintenir des urines en bonne santé.
• Favoriser une alimentation riche en fibres pour éviter la constipation qui oblige à forcer sur les muscles entourant la vessie et donc les fragilisent.

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